France mushing, le site le plus représentatif du mushing en France de par son professionnalisme et sa passion sans faille mais qui se cache derrière ? Qui nous propose tant de news ? Essayons d’en savoir plus en compagnie de Eric Fievet, rédacteur en chef sur France Mushing ainsi qu’un des créateur.
Qui es tu ?
Je m’appelle Eric Fievet , j’ai 54ans, je suis marié et je vis à St Pierre les Nemours en seine et Marne. Avant le chien de traîneau, j’ai fait pas mal de sport, étant jeune, boxe, judo et basket, à un bon niveau (le basket, jusqu’en junior) et après une période, où j’ai touché un peu à tout (les »vices » s’entend), je suis revenu vers le sport, course à pieds (semi-marathon, marathon et trail), cyclisme sur route et en VTT, un peu de triathlon. Mais surtout ce qui fut, de vrais modes de vie, kayak de haute-rivière et escalade. Et puis il y a la moto, que j’ai pratiqué depuis la mobylette jusqu’à maintenant, avec une parenthèse le temps où j’ai eu pas mal de chiens, question de finances !! Je roule encore sur route et en trial avec une moto ancienne. C’est ce qui m’a amené, depuis novembre dernier, à la présidence de L’UM Nemours, l’un des plus vieux club de France avec ses 330 licenciés, presque autant qu’une fédé de chiens de traîneau !! Coté chien, outre les entraînements et les courses et comme je n’ai jamais su rien faire comme simple consommateur, je me suis d’abord, investi en club. Puis ensuite au sein du comité directeur de la FFST par deux fois, à chaque fois en charge du mono-chien, plus de 2001 à 2005 le site WEB.
Tu as créé France Mushing en 2005, plantes nous le décors.
Septembre 2005, je venais de quitter le comité directeur de la FFST et donc le site web, suite au couac, lié à la mise en place du GSN canicross. J’avais l’impression d’avoir trahi contre ma volonté, le monde du mono-chien, de plus du point de vue familiale, je traversais une période difficile.
Nous étions avec Thierry et Catherine Fontaine, chez eux à Paladru dans l’Isère et c’est venu d’un coup, avec Catherine et l’approbation complice de Thierry, de faire un site libre, où l’on pourrait dire ce qui nous semblait bon, sans retenue aucune. Et c’était parti, au début on gérait à deux, avec Cath, il y a eu quelques loupés, quand chacun de notre coté, nous faisions une mise à jour et que seule la dernière des deux apparaissait !! En plus au début le site était bilingue, Cath maîtrisant parfaitement l’anglais.
Et puis Thierry et Cath, ont déménagé, repris une entreprise. Le boulot, plus leur meute à gérer , ça laissait peu de temps à Catherine pour s’occuper du site. J’ai donc continué seul, même si Cath a encore fait quelques textes, comme les conseils pour les gens qui voudraient aller entraîner en Scandinavie.
Après presque 10 ans d’existence sur France Mushing, peux tu nous donner ton ressenti vis a vis du projet de départ ? Des hauts et des ba s? As tu reçu du soutien de la part du monde du mushing ?
Vis à vis du projet de départ, peu de changements, c’est toujours un électron libre.
Du soutien oui, de la part de beaucoup de mushers, ou acteur du mono-chien. Au point de vue institutionnel, bien sur que non aucunement, je pense, qu’ils sont plutôt méfiants et il ont raison (rires) Et puis Muriel et Daniel Mélina, d’ANTIPODE ont souhaité devenir partenaires du site, ce sont des gens que j’apprécie beaucoup.
Quelles sont les évolution que tu as pu constater depuis le début de cette aventure ?
Beaucoup, de choses ont changées, mais pas dans le bon sens pour moi.
De moins en moins de monde sur les courses d’attelage, principalement en FFST, des courses de sprint qui deviennent des cynodromes, des distances souvent trop courtes (par rapport à ce qui est défini dans les règlements, surtout pour les grands attelages), des pistes sur-balisées. Cela bien sur, car les mushers sont demandeurs, principalement hors neige. Dès mes débuts, on m’a expliqué que la pièce maîtresse d’un bon attelage, c’était le chien de tête, c’est lui qui fait office de pilote avancé, il doit être la prolongation de ta pensée au travers des ordres donnés. Maintenant on voit des chiens hyper rapides, mais à 80% sans réel contrôle (et encore 80%), comme si détecter et former des chiens de tête était devenu impossible.
C’est moins le cas en pure race, mais là aussi, est-il crédible de voir des attelages de pure-race qui en sprint talonne de bons attelages de croisés ?? Ne vaut il pas mieux, un moment donné, passer aux croisés plutôt que de dénaturer une race. Si on choisi le pure-race (principalement de Husky) c’est que l’on aime et respecte cette race avec ses qualités, ses défauts et ses limites. En mono-chien le niveau a beaucoup monté, par exemple en cani-cross on voit de plus en plus souvent de vrais coureurs de haut niveau, ça c’est bien pour le sport. Dommage que le ski-jo ne suive pas cette voie, il faudrait pour cela des courses dédiées et sur une seule journée, comme la canicross ou canivtt en FSLC.
Si tu devais revenir en arrière vis a vis de France Mushing que ferais tu différemment ?
Ha, ben quand j’y pense, j’aurais peut être du arrêter quand Catherine à décroché, là je sature un peu. Car à part le mono-chien qui a le vent en poupe, au travers de la FSLC, le reste stagne ou régresse. Il y a trop de licenciés qui ne viennent pas sur les courses car ils ont l’impression de n’intéresser personne. D’ailleurs la rando marche pas mal, regroupe pas mal de non licenciés.
Dis nous en plus sur toi Éric, possède tu des chiens ? Pratique tu une activité canine également?
Actuellement je n’ai plus de chiens de traîneau, mon dernier husky Shana Léva, Nève est morte en novembre dernier. Je n’ai toujours eu que des Husky de Sibérie et au maximum 6 ensemble à la maison. J’ai démarré par hasard. Coureur à pieds, blessé, plus de courses sur route, alors en forêt avec un chien, c’est sympa, ce fut un husky ……….. Enfin type husky, car non lof (ce fut la seule), puis la rencontre, au hasard d’une sortie vtt, avec les gens du Traîneau et Pulka club du Loiret et celui par qui j’ai énormément appris Stéphane Nigon. Ensuite un second chien, puis 3 puis 4…. En 2001 j’achète Shana à Valérie Du Retail, et je commence à aller lui donner des coups de main à l’Echauda, de plus en plus souvent, là aussi j’apprends beaucoup. Dans le même temps je suis aussi souvent chez Thierry et Catherine (là il y en aurait des tonnes à raconter, tellement il y a eu de bons moments) chez eux j’ai aussi beaucoup appris sur les chiens et leur gestion, chez eux et chez Valé, j’apprends aussi beaucoup sur la vie, de manière différentes certes mais c’est enrichissant.
Proche de chez moi, il y a aussi Patrick et Annick Evrard, qui après plus 20ans de huskys, passaient aux croisés, c’est chez eux, que j’apprends à apprécier ce type de chiens, tellement différents des nordiques, mais tout aussi attachants, quand tu t’occupes du chenil, il sont collants, joueurs, sympas. Question de pratiques, comme je venais du sport, j’ai opté d’abord en compétition, pour le mono-chien, surtout cani-vtt et ski-joring. Du deux chiens sur terre, aussi, mon dernier titre de champion de France pure race, c’était d’ailleurs dans cette catégorie, en 2009. Le traîneau j’ai pratiqué un peu en ballade, surtout à Vassieux autour de l’Echauda.
Sinon, au niveau activité canine, j’ai encore une chienne Border-Collie Elsa des Culmines (LOF j’y tiens) issue d’un élevage amateur de chiens de travail, avec des ascendants qui travaillent tous sur ovins et bovins. Je fais un peu de troupeau, la chienne a de très bonnes dispositions génétiques pour cela, l’activité est hyper intéressante. Le hic, c’est les brebis, car tu es entièrement dépendant de celui qui a les brebis et des moments où il peut te recevoir …. Là ça fait 3 mois que je n’ai pu y aller et j’hésite à jeter l’éponge. Ca m’ennuie vraiment, pour ma chienne, pour Isa l’éleveuse, pour moi aussi car j’aime ça, vraiment! Arriver à faire en sorte qu’un excellent prédateur, retourne cette prédation naturelle au service de son « berger », alors que parfois les chiens sont à 300m de celui-ci et pourraient donc faire ce que bon leur semble.
Quelles sont les courses qui te plaisent le plus et pourquoi ? Celles que tu suis de prés chaque année sans exceptions ?
Depuis quelques années, comme pas mal de gens, je m’intéresse à la longue distance, au travers des gens que je connais bien ou un peu, comme Catherine Fontaine, Jean-Phi Pontier, et les autres français qui font de la LD, dans les pays du Nord. Je regarde les résultats, je fais mes pronostics. Et si il y a un tracking, au boulot, je mets un Notebook, sous mon guichet avec une connexion 3G (chut). Donc je suis, la Femund, la Finmarks, l’Amundsen, la Quest et l’Iditarod mais avec un peu moins de ferveur, c’est loin.J’ai commencé à m’intéresser à la longue, au travers de Catherine et j’y suis rentré par la petite porte comme handler, j’adore ces pays, cette ambiance, je crois être accro au Nord (mais j’aurais préféré que ça n’arrive jamais, puisque c’est la maladie et le décès de Thierry qui m’ont amené vers cela, j’aurais tellement aimé qu’il soit encore là, plutôt de connaître tout ça)Paradoxalement, à part la LD, ce que je suis le plus, c’est le mono-chien. Les courses de sprint, je jette un œil sans plus, sur les résultats, les performances …. Mais ça ne m’intéresse plus vraiment.
Quel est le musher que tu admires le plus ? Et pour quelles raisons ?
Les mushers que j’admire le plus, car il y en a plusieurs
En sprint il n’est plus là, c’était Thierry Fontaine, car il a fait le maximum avec le minimum de moyens.Sinon, bien sur Catherine, pour son courage et sa volonté, Jean-Phi Pontier (et sa compagne Stéphanie) ou Benoît Gérard, pour aller au bout de leurs rêves, être parti là haut, reconstruire une vie. Il y a aussi Valérie Du Retail , qui fut et reste, l’une voire la meilleure des mushers pro.
On voit sur ton site dans la partie « news » des infos aussi bien internationales que régionales, aussi bien sur les courses que sur un musher en particulier, comment procède ? (Déplacements sur place, des indics, des partenariats)
Oui, j’ai des indics (même des insoupçonnables), je ne me déplace plus sur les courses ou de manière très aléatoire, comme je bosse tous les samedis, ce n’est pas facile, avant je prenait des vacances l’hiver, je passais donc sur les courses, depuis deux ans, je prends 15jours pour monter en Suède/Norvège, de fait mes congés pour l’hiver se passent là-haut et plus en France.
Peux tu nous raconter un fait t’ayant marqué sur une des courses auxquelles tu as participé, soit en tant que musher ou journaliste ?
France-mushing, m’a amené, à aller « travailler » sur la Grande Odyssée, en 2011. J’ai été recruté par Thibaut Branquart, que je connaissais via le Net pour avoir fait un peu la promo de Grand Nord Films, sa société de production. Je devais etre commentateur en ligne, en français, pendant les étapes. En dehors des étapes, il était prévu que j’aille « traîner » sur la stake-out , pour recueillir des infos qui permettent un commentaire plus vivant le lendemain.
En fait, aps de chance, ce fut une des pire année de LGO, tout le monde était sous pression. Le manque de neige a écourté beaucoup d’étapes et du coté de mon job, nous étions au PC course, souvent loin de la course, avec un écran et des points GPS, et il fallait faire le commentaires avec ça, car la première fois, où j’ai vu des chiens sur l’épreuve, c’est le matin du jour où j’ai quitté la course. Puisqu’en fait, plus question le soir d’aller voir les mushers et d’aller à la pêche aux infos, ça j’aurais adoré. Déception donc coté job, commenter en voyant des petits traîneaux bouger sur un écran, à des kilomètres parfois de l’épreuve, c’est frustrant et chiant. D’autant que j’avais au passage récupéré le commentaire en anglais (je me débrouille assez bien en anglais mais de là à être bilingue!).
Et puis le jour de l’étape des Saisies, sur l’écran, nous voyons tous les points représentants des coureurs partir sur une mauvaise piste (sauf Daniel Juillaguet) . Pendant presque une heure nous n’avons plus rien mis, nous ne savions que dire, j’ai contacté Thibaut mon « chef », pour savoir quoi mettre, Thibaut , qui m’a dit vois avec Dominique Grandjean le directeur de course, et mets ce qu’il te dit. Ce n’est, en fait, que quand Dominique est arrivée dans la salle du PC course, où Thibaut lui a posé la question, à laquelle il a répondu » Une majorité des concurrents s’étant égaré sur une piste balisée pour le lendemain, la direction de course doit prendre une décision, mais ne sait pas encore laquelle » ce que j’ai mis aussitôt mot pour mot, j’étais entrain de traduire en anglais quand mon « chef », m’a reproché de mettre ça, que cela mettait en cause l’organisation …. comme un manque de confiance planait depuis plusieurs jours, je suis monté vite dans les tours, j’ai été cherché mon sac et je me suis retrouvé à un arrêt de bus dans les Saisies à attendre un bus pour n’importe où, ce fut Alberville. plus tard à l’hôtel, j’ai appris que ce même jour les Inauen’s et Aki Holk quittaient aussi l’épreuve. Je crois que c’est le pire souvenir dans ce que m’a amené à faire france-mushing, mais bon il y a prescription. Et cela répond aux questions, qui me furent posées , sur mon départ soudain de cette course, je n’avais pas trop ébruité à chaud, à part auprès de mes proches. Comme il faut positiver. Cela m’a permis, de rencontrer Tor Gunnar Mhyre, le handler de Jean Philippe Pontier, qui lui faisait le même job que moi en Norvégien, depuis nous nous sommes revus, sur la Femund et il devrait bientôt venir passer un peu de temps en France, j’espère. Comme à quoi à chaque chose malheur est bon.
Le mushing c’est quoi m’sieur ? Cette page de ton site est superbe, tires tu cela de ton expérience personnelle ? Ou bien du travail et du ressenti des mushers que tu as côtoyé et qui t’ont permit une réflexion si poussée ?
Ha, c’est le fruit d’observations, depuis que j’ai des chiens et que j’ai mis un pied dans le monde du « mushing ». C’est aussi des réflexions entendues içi ou là, par exemple D Bourrichon ex coureur et directeur de course FFPTC qui disait un jour « je me demande si j’ai fait le bon sport dans le bon pays ? » et plein d’autres comme cela. C’est une forme d’introduction que chaque débutant devrait lire et comprendre avant de se lancer, même si ce n’est pas parole d’évangile.
J’aimerais ton avis sur les 2 fédération ?
Aie, on arrive aux choses qui fâchent.
La FFST, est celle que je connais le mieux. Ils ont la délégation, mais à mon sens n’ont jamais rien fait pour faire évoluer le sport, au contraire, alors que ce statut aurais du donner envie de relever l’ensemble des activités, surtout celle en difficulté comme le cross-canin (eux ils disent maintenant dryland) et ce n’est pas parce que grâce à Lamotte Beuvron depuis 2ans, il y a une embellie, que ce secteur se porte bien. En fait j’ai l’impression que la machine est gérée par et pour quelques personnes, voire une catégorie, ou des intérêts personnels.Un fait significatif, cette année à Lamotte-Beuvron aux Championnat de France, le club organisateur et les Paveau’s ont tout fait et tout géré, les gens du Kerema était sur place dès le mercredi (perso j’y suis arrivé le vendredi), la fédé n’avait qu’une seule chose à gérer, les récompenses et bien ca il ne l’on même pas fait. Ce fut du bricolage de coupes et breloque, sur lesquelles furent décollés les anciennes étiquettes pour remettre celle de Lamotte 2012. C’est significatif, on ne gère bien que ce que l’on aime.
La FFPTC, c’est un peu une nébuleuse, dont peu de choses sortent, on interdit les doubles licences, mais certains en ont, par exemple, d’autres sont passés en conseil de discipline et déchus de titres pour la même chose ??. J’y ai fait un passage, que j’ai quitté la FFST en 2005, car j’avais des chiens à faire courir et des pure race en plus. Je ne me suis pas investi au-delà de ma licence. L’accueil a été très bon, pendant ces années au CPTC, quand Patrick Carré à quitté la présidence du club, j’ai rejoins le club des Loups de Pen Ar Bed, de Patrick Logeais, mais avant que j’ai eu le temps d’user ma licence, il y a eu le couac de Cuvery (l’organisateur FFST a invité la FFPTC sur sa course pour sauver leur Chpt National, résultat les invités ont imposé leur dictat au lieu d’être reconnaissants et d’en faire un vrai événement bi-fédéral, ça c’est pour faire court) pour moi ce fut inadmissible. Il y a beaucoup de gens bien dans la bulle FFPTC, avec un esprit, pour beaucoup pas vraiment compèt, il y a aussi des gens qui sont une vraie élite du pure race aussi et enfin il y a des intégristes du pure-race qui ne vont pas voir plus loin que le bout de leur nez ou ne veulent pas ni voir ni savoir ce qui existe ailleurs dans le monde.
Franco Mannato, franchement je ne sais pas, je n’arrive pas à comprendre, pour l’avoir côtoyé au SHF avoir dîner une fois ou deux avec lui, avoir discuté d’autre choses, c’est quelqu’un de cultivé, d’intelligent, qui s’intéresse à d’autres choses que le chien, qui sait aussi faire preuve d’humanité. Je me demande parfois si ses positions extrêmes, ne sont pas, simplement, celles attendues par ses licenciés et si sans Franco et son équipe de dirigeante, ces licenciés se verraient livrés en pâture à la fédération d’en face, de laquelle on ne dit pas forcément du bien dans cette bulle du pure race. Ce qui peut gêner, dans cette sphère du pure-race, c’est l’omnipotence de Franco, puisqu’il est la tête de la FFPTC, de la FISTEC et aussi du SHF, un partage de pouvoir serait plus sain. Et il reste la FSLC, avec qui j’entretiens de très bon rapport, eux pas de mystères leur fond de commerce, c’est le mono-chien hors-neige, canicross et cani-vtt (dommage qu’ils n’aient pas le skijo) et malgré le leadership incontestable, dans ces disciplines ils n’arrivent pas à avoir l’agrément, c’est inadmissible et incompréhensible. Que cette fédération ne soit pas reconnue en termes de gestion de l’activité par les instances ministérielles, m’oblige à me demander, d’ailleurs, sur quels critères objectifs, se sont ils basés pour redonner la délégation mono-chien et hors neige à la FFST, ce serait bien d’avoir une réponse officielle, peut être en faisant poser la question à l’assemblée nationale ??
Cette 3ème fédé, est née des cendres du GSN cani-cross, quand les acteurs issus de la fédération athlétique canine, qui avait intégré le GSN Canicross (et donc la FFST), on compris qu’ils s’étaient fait avoir, qu’ils n’avaient pas l’autonomie promise. Pour finir, je ne vois pas d’unification possible, à moins d’un coup de balais général et de repartir de zéro, quitte à ce qu’il n’y ait plus de délégation pendant un moment (de toutes manières pour ce qu’elle apporte). En clair ce n’est pas gagné.
Pour finir, décris nous France mushing à ta manière?
Un site libre, ouvert à tous, qui n’aime pas la ségrégation canine, qui cherche toujours de l’info, d’où qu’elle vienne.
Des visites nombreuses et des aficionados, des détracteurs aussi heureusement (mais je ne leur demande pas de venir sur le site).Un site qui a une grosse page d’annonces, d’ailleurs au sujet des ces annonces, j’en rejette de plus en plus, avec des photos de 4mo au lieu de 100ko, des mail qui arrivent, sans même un bonjour, un peu comme si c’était un spam envoyé à tout le monde du mushing, pas un mot sympa, rien, avant je retaillais les photos, je corrigeais les fautes, remettais les coordonnées dans le texte … maintenant c’est poubelle.
Une news qui est tombée il y a peu, concernant les difficultés faites à l’organisation FSLC du Trophée des Montagnes, course de canicross d’une semaine en dans les Alpes. Pour la première fois un département demande l’aval de la fédé délégataire, pour donner son accord. Pas besoin de se demander d’où celà vient, alors que le TDM existe depuis plus de 10ans, juste à regarder où se déroule le TDM, qui est proche des sphères FFST et influent sur son secteur, faites vous votre propre idée. Bref, si c’est à cela que sert une délégation, c’est triste, si on ne veut pas de cette épreuve, il n’y qu’a faire mieux aux même dates ce serait plus beau, non? A part ça régulièrement, j’ai envie d’arrêter, de céder le site, me sortir du monde du chien de traîneau, sinon j’ai peur de vouloir reprendre des chiens (rires), mais les copains me disent « non arrêtes pas, sinon par qui on va savoir ce qu’il faut pas savoir !! » France MushingJe te laisse le mot de la fin, si tu veux dire quelque chose en particulier?
Merci de m’avoir proposé cette interview, je ne pensais pas que ça m’arriverait un jour. Je voudrais aussi remercier tous les gens que j’aime et qui comptent où ont compté pour moi, dans ce milieu, au risque d’en oublier, Cath et Valé, Patrick et Annick, Stéphane, Marie-Sophie, Marie et Emile, les Alain’s guerriers qu’ils soient dans l’Indre ou en Saône et Loire et tous ces gens que je n’aurais jamais connu sans tout ça.
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